Maçonnerie vide ventilé, rez-de-chaussée. (9 jours ouvrables)
Enfin ! 1 mois et 13 jours après le terrassement (237 jours après accord de l'urbanisme donc 7,5 mois), les matériaux (bétonneuse, container) sont arrivés le Jeudi 21/03, et le chantier commence réellement ! Pour rappel, notre voisin avait gentiment accepté de recevoir le container à matériaux sur le terrain, ainsi que le manitou baijot.


Les travaux n'ont pas commencé le Vendredi. En revanche, les ouvriers sont bien là le Lundi, tôt le matin. Et on peut dire que ça avance vite. Ils sont 3 sur le chantier et sont venu avec une disqueuse thermique, bétonneuse thermique, ... Ils n'ont donc pas encore utilisé l'électricité mis à disposition. En revanche ils pompent bien l'eau de citerne bien évidemment.


2ème jour. Les évacuations sont mises en place, tous les blocs sont en place, et ils commençent le cimentage.


Je remarque en revanche que la toilette de chantier n'est pas là. Ce n'est qu'un détail, mais cela évite de retrouver quelques surprises sur le terrain. Je demande à un ouvrier qui me dit que ça doit seulement arriver... Chez un ami qui vient de construire avec baijot, la toilette n'est arrivée qu'après avoir réalisé les vides ventilés.
3ème jour de chantier. Ils terminent le goudrons (coaltar) sur les murs et apprêtent la réception des hourdis sur les blocs. Il n y a apparemment pas de membrane platon (qui protège mécaniquement lors de la remise des terres). Je pense que ce n'est prévu que pour les caves. Pas de drainage périphérique non plus à ce stade. Sans doute pas nécessaire.


4ème jour, Jeudi. Les hourdis sont bien arrivés et ils ont déposé des palettes de briques à l'arrière ainsi que les blocs d'argex.
Comme on peut le voir, Baijot ne réalise pas de dalle de compression sur les hourdis. Ils les posent simplement et rempli les espaces par du béton. C'est assez "atypique", mais c'est évidemment un coût en moins. La dalle de compression est en général "recommandée" par le fabricant, mais pas obligatoire. J'ai également lu que cela dépendait de la portée. Nous avons au maximum 4 mètres de portée.
Le cahier ces charges précise d'ailleurs "Aux endroits jugés nécessaires, une dalle en béton armé d'une épaisseur
équivalente aux hourdis est coulée (trémies d'escaliers).
" et " la solidarisation latérale des hourdis est assurée par bétonnage des joints crantés.
" J'espère que ce procédé ne créera pas une instabilité qui pourrait donner des fissurations, mais je suppose que si l'entreprise procède de la façon depuis sans doute des années, je ne m'inquiète pas.


5ème jour, Vendredi. Les premiers blocs sont posés au rez-de-chaussée. Le premier bloc est constitué d'un bloc ytong, lui même recouvert d'une membrane d'étanchéité. Ils ont également mis en place la chambre de visite pour l'évacuation vers les égouts.


6ème jour, le lundi qui suit, le rez-de-chaussée avance bien. La toilette de chantier est enfin arrivée ! Ils ont déjà placé les murs des baies vitrées. Deux ouvertures ont la même dimension et pourtant l'une dispose d'un linteau en béton tandis que l'autre d'un linteau métallique. Je ne sais pas trop pourquoi.



7ème jour, le rez-de-chaussée est presque terminé. Lorsque mon épouse est rentrée, les ouvriers étaient encore sur le terrain. Elle en a donc profité pour discuter un petit peu. Il nous informe qu'il n'était pas très content du travail fait lors des fondations. Et le chef ne lui a fourni les plans de la cuisine qu'au moment où l'évacuation était faite. Heureusement, le plan de base n'était pas trop loin de la réalité, ça pourra donc se récupérer.
Par ailleurs, nous sommes surpris d'apprendre que les ouvriers font 2 heures de trajet pour venir sur notre chantier ! En effet, ils viennent de la région de Patignies !
Pour la suite, la météo s'annonce excellente encore un bon moment ! C'est super ! C'est pour la brique que ce sera le plus important.



8ème jour, Mercredi. Ils terminent les murs du rez-de-chaussée (pas de photo).
9ème jour, Jeudi. Les hourdis arrivent déjà pour l'étage ! Tôt le matin, un énorme camion est là pour poser les hourdis et apporter des matériaux. De nouveau, pas de dalle de compression.
Ce jour là, étant en congé, j'avais convenu rendez-vous avec ORES pour un "repérage" des lieux. Juste un petit soucis, comme nous avons changé le plan d'égouttage, un tuyau d'évacuation passe juste au niveau de l'accès des impétrants (tuyaux rouges), et c'est à ce niveau qu'ORES aimerait installer le gaz. Des câbles peuvent passer à ce niveau en les "coudant", mais le tuyau de gaz est rigide et ne peut être "plié".... J’appelle donc un ouvrier qui me dit qu'il rectifieront cela. Je ne sais pas encore comment...

Quand le gros œuvre sera fermé, je devrai créer une tranchée pour me trouver face au piquet électrique de l'autre côté de la rue. Je recevrai un croquis avec les explications complètes.




Ils ont installé les chambres de visite au niveau de la citerne.

Voilà, ceci clôture le gros œuvre (maçonnerie) vides ventilés et rez-de-chaussée. Demain, 10ème jour, Vendredi, un camion est simplement venu combler l'espace de cailloux, dans au niveau du vide ventilé.

Nous sommes pour le moment très content du travail effectué. C'est très rapide et nous n'avons rien à redire à la qualité.


Nous remarquons plus tard que le mauvais positionnement de la poutre nous pose des problèmes pour un habillage correcte. (Cfr article "habillage des poutres métalliques").
Nous recevons plus tard la réponse suivante :
La poutrelle étant plus large que le mur d'appuis, elle ne peut que dépasser, d'un côté comme de l'autre. C'est pourquoi les habillages doivent se poursuivre sur le mur jusqu'au bout du point d'appuis